Explorer la pathophysiologie de la neuromyélite optique - Nicolas Collongues, début du projet : 2017

 

La découverte de biomarqueurs dans les maladies du spectre de la neuromyélite optique (NMOSD) a permis d’identifier plusieurs sous-groupes de patients aux mécanismes physiopathologiques différents. Parmi eux, les anticorps anti-AQP4 définissent une atteinte astrocytaire primitive alors que les anti-MOG orientent vers une atteinte initiale de la myéline.

Un dernier sous-groupe, décrit comme double séronégatif, reste sans biomarqueur connu. Le but de cette étude est d’analyser 20 patients dans chaque sous-groupe afin d’identifier de nouveaux biomarqueurs à l’aide de deux approches complémentaires. La première consiste à rechercher la présence d’anticorps sur des cibles antigéniques présentées par différents types cellulaires et révélée par cytométrie en flux. La seconde approche permettra d’établir un « code barre » métabolique permettant de classer ces patients en groupes homogènes.

Ces deux approches permettront de mieux comprendre la physiopathologie de la maladie, d’identifier de nouveaux biomarqueurs diagnostiques et de trouver de nouvelles cibles thérapeutiques.