HASKIRA
Pr David LAPLAUD (Université de Nantes)
L’autoréactivité incriminée dans la sclérose en plaques (SEP) implique des lymphocytes et des auto-anticorps dirigés contre des protéines du système nerveux central entraînant une inflammation et la destruction des gaines de myéline. Récemment, une nouvelle autoréactivité – délétère chez la souris – a été mise en évidence dans un sous-groupe de patients SEP.
Il s’agit d’un anticorps dirigé contre un canal potassique exprimé par les cellules gliales du cerveau. Le but de ce projet est de savoir si la présence de cet auto-anticorps est associée à des symptômes cliniques de la SEP spécifiques (poussées, progression…) et/ou à une progression de la maladie plus sévère.