RIMS-DMT
Pr Elisabeth MAILLART (APHP)
Les traitements immunosuppresseurs de la sclérose en plaques (SEP) permettent de limiter la gêne neurologique à long terme. Cependant, ils exposent les patients à des infections, certes rares, mais qui peuvent être potentiellement sévères.
En France, grâce au chaînage récent des données de l’Observatoire Français de la sclérose en plaques (OFSEP) et le système national des données de santé (SNDS), nous allons pouvoir déterminer le risque infectieux associé aux traitements de la maladie, en corrélant les hospitalisations pour infection (données du SNDS) aux traitements reçus pour la SEP (données de l’OFSEP) entre 2009 et 2019.
Cette étude permettra également d’analyser d’autres facteurs de risque d’infections chez les patients vivants avec une SEP (tels que le handicap neurologique ou la forme de la maladie). Enfin, une attention particulière sera portée sur l’impact du premier choix de traitement de fond des patients atteints de SEP sur le risque infectieux à long terme. Cette étude permettra de répondre précisément à la question du risque infectieux associé aux différents traitements de la SEP chez les patients en France.